Le blindage des frontières entre le Maroc et l’Algérie se poursuit sans relâche. Alger projette l’acquisition de nouveaux matériels et l’augmentation de ses effectifs stationnés dans la région. Elle vient, d’ailleurs, d’annoncer la fin de la première phase du creusement des tranchées, initiée en juillet 2013 par son armée.
En Algérie, la lutte contre la contrebande divise les Algériens. Des citoyens résidents dans les zones frontalières avec le Maroc doivent subir les aléas d’un permis de circulation de marchandises pour que les tonnes de produits subventionnées n’entrent pas dans les marchés de Oujda ou de Berkane. Détails
A Ceuta, le prix de la bouteille du gaz butane a atteint des proportions insoutenables. L’Etat espagnol ne faisant rien pour remédier à cette situation, les familles de la ville autonome ont trouvé une autre issue de secours : acheter au Maroc. Du coup, elles font de belles économies au détriment de la caisse de compensation marocaine.
Au lendemain de la «victoire» du candidat Abdelaziz Bouteflika aux présidentielles du 17 avril, le carburant algérien alimente de nouveau les véhicules des Marocains à Oujda, Béni Drar et Nador. Les mesures de contrôles tant médiatisées en Algérie disparaissent une à une, comme par miracle.
Mi-juillet, l’armée algérienne a été appelée en renfort pour lutter contre le trafic des carburants. Presque six mois plus tard, la contrebande s’est «généralisée». C'est ce que vient de reconnaître le directeur général de la douane du voisin de l’Est. Cette activité illégale risque de perdurer avec la récente décision du gouvernement Benkirane de mettre un
Presque la moitié du chiffre d’affaires des commerçants de Ceuta provient des clients marocains. Conscient de l’apport non négligeable du royaume dans l’économie de l’enclave espagnole, les autorités entendent mettre en place des actions à même de renforcer les échanges au niveau de la frontière.