L’université marocaine est le théâtre régulier d’accrochages sanglants entre des factions estudiantines. Le retour de la «garde universitaire» décidé dans le sillage de l’assassinat d'Abderrahim El Hasnaoui en 2014 n’a pu empêcher cette montée de violence. Si des extrémistes bassistes et les proches du PJD ont décrété une trêve à Fès, Meknès et
La ville de Sidi Ifni renoue avec la tension. Des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre se sont produits hier pour durer cinq heures. Les jeunes ont jeté des pierres et incendié des bonbonnes de gaz. La police a riposté par des tirs de bombes lacrymogènes. Ce regain de tension intervient quelques jours après le décès d’un mineur lors d’une opération de lutte contre l’immigration clandestine
Après deux mois d’accalmie, l’arrondissement de Béni Makada à Tanger est de nouveau en pleine ébullition. Il a été une nouvelle fois le théâtre d’affrontements entre les forces de l’ordre et les salafistes. Cette fois, les événements se sont déplacés du quartier Ard Daoula vers celui de Mabrouka. Toutefois les similitudes entre les deux sont criantes.