Le 18 mars 2021, l’ultimatum posé par l’armée algérienne aux propriétaires terriens d’El Arja (nord-est de Figuig) est arrivé à expiration, donnant lieu au déplacement forcé des héritiers des terres collectives des Oulad Slimane. Depuis la colonisation française, cette terre considérée sous souveraineté de l’Algérie a connu les viscicitudes du tracé frontalier.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé, mercredi, l’inscription des Ksours de Figuig au Programme des systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM). Cette initiative constitue une reconnaissance au savoir-faire ancestral des agriculteurs oasiens.
Plusieurs sources ont tari à Figuig, contraignant les agriculteurs de l’oasis à abandonner plusieurs cultures pour préserver le palmier. L’agriculture vivrière et la qualité des dattes en pâtissent par conséquence.
Le baisse continue du niveau des eaux souterraines de la zone El-Arja n’empêche pas le développement les plantations phoénicicoles. Un phénomène qui se produit dans l’oasis de Figuig et aux confins de la province qui porte le même nom, interpellant sur la durabilité de cette pratique agricole ancestrale.
Les sources souterraines enregistrent un tarissement inouï à Figuig, ce qui ébranle l’ordre agricultural établi depuis des siècles. Ce tarissement, qui touche les nappes à la base,et qui n’est pas pris en compte par les nouveaux agriculteurs investisseurs, affecte fortement la gestion de l’eau, le palmier dattier et la vie nomade. Reportage.
Si plusieurs centres urbains au Maroc ont été affligés par la pandémie, Figuig est habituée à l’isolement et au confinement géographique. Sous-peuplée et enclavée, elle possède cependant plusieurs atouts culturels et historiques. Reportage.
Petit village encerclé par les frontières, Ksar Ich en révèle beaucoup sur les relations entre le Maroc et l’Algérie. Le souvenir de l’occupation algérienne durant la Guerre des Sables hante les esprits, malgré les années qui défilent. Ses enfants font le possible pour faire valoir leurs atouts culturels et historiques.