En réaction aux attentats contre Charlie Hebdo, une trentaine d’intellectuels marocains ont publié un livre pour barrer la route à l'extrémisme et aux amalgames. Ecrit entre autres par Driss El Yazami, André Azoulay, Tahar Ben Jelloun, Driss Ksikes..., l'ouvrage a été présenté jeudi et vendredi au Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL 2015) à Casablanca.
Le Maroc a voté contre la reconnaissance des droits des homosexuels par l'Onu, le 27 septembre. Une information qui n'a rencontré que l'indifférence des personnalités et intellectuels marocains. Entre la crainte du discrédit et l'homophobie latente, rares sont ceux qui prennent position publiquement pour défendre leurs droits.
Il y a les éditorialistes, écrivains, académiciens, universitaires, journalistes, bloggeurs, fast-thinkers et même militants des droits de l’homme (l’inénarrable Robert Ménard en France, ou le consternant Belge Edouard Delruelle, président démissionnaire du Centre (belge francophone) d’égalité des chances qui exprime son antiracisme en soutenant une interdiction totale des signes religieux
Les débats sur la réforme de la constitution marocaine sont entamés, non sans différends, mais un sujet reste encore en marge des discussions : les langues. Mourad Alami, linguiste, s’y intéresse pourtant de près. Ce défenseur de l’arabe marocain, auteur de la publication récente «Loughat almaghrib alhhayya: almaghribiya wa alamazighiya», propose que la constitution soit rédigée en darija pour la