En matière de liberté de la presse, le Maroc a du mal à évoluer. Le Royaume a été une nouvelle fois classé à la 136èmeposition par l’ONG Reporters sans frontières. L’affaire Anouzla a encore été citée comme l’une des raisons qui expliquent la position stagnante du Maroc. Même si des pays comme la Mauritanie, l’Algérie, l’Afghanistan et la Tunisie font mieux que
Le Comité national pour la liberté d’Anouzla a organisé le 28 octobre 2013 à Rabat un Festival de la liberté d'opinion, d'expression et de la presse, sous le thème: «Non à la répression des journalistes. Liberté d'abord et toujours». A cette occasion, le journaliste Ali Anouzla a envoyé aux participants une lettre qui a été lue par sa sœur. Voici la traduction française
La relation "je t'aime, moi non plus" entre les autorités et la presse au Maroc est toujours d'actualité. Composer avec les journalistes, indispensable dans toute société démocratique, se heurte aux vieux réflexes. L'arrestation du fondateur de Lakome.com vient, à nouveau, crisper cette relation fragile.
Le Maroc gagne deux petites places dans le classement 2013 de Reporter sans frontières. Ce n’est guère reluisant. En revanche, cette légère «progression» est du pain bénit pour le gouvernement Benkirane, sachant que les voisins maghrébins ont perdu quelques plumes dans le ranking de RSF.
Suite à mon article sur les trois frères de la famille Elmaleh, soupçonnés d'être les têtes pensantes d'un vaste trafic de drogue, les lecteurs de Yabiladi ont pointé du doigt la précision «juive d’origine marocaine». Interpelée, j'ai décidé de la retirer la référence à la réligion. Explications
Si la diversité dans les médias est au cœur des préoccupations du CSA français, les compagnies audiovisuelles manquent toujours de couleurs. Discrimination à l’embauche ou difficulté d’accès aux écoles de journalisme pour les enfants d’immigrés ? Le club Averroès demande l’application de sanctions pour les entreprises de presse à la traine en matière de diversité, et les
La Fédération marocaine des éditeurs de journaux a émis des propositions pour la réforme des médias. Elles ont été envoyées à la Commission consultative pour le réforme de la constitution. En dépit des promesses du ministère de la Communication, les journalistes continuent à faire pression. Ils reçoivent même le soutien de la Fédération internationale des journalistes.