Pas moyen d’obtenir un titre de séjour en Catalogne sans contrat de travail. Avec la crise qui frappe toute l’Espagne ces dernières années, les communautés d’immigrés sont les plus touchées par le chômage. Comment faire ? Des réseaux mafieux leur proposent des «solutions» pour jusqu’à 10 000 euros. Face à ces abus, les Marocains dénoncent.
Depuis maintenant presque deux ans, il existe une loi en France qui permet à tout Marocain détenteur d’une carte de résident de 10 ans, de réclamer, lorsque celle-ci se périme, une carte de résident à durée indéterminée. Malheureusement, cette loi est totalement inconnue. Un avocat MRE, Moktar Ferdaoussi, se bat pour que les préfectures françaises appliquent cette loi.
Le rapport rendu annuellement la Cour des comptes, en France, est toujours une mine d’informations sur les défaillances du pays. Cette année, on y découvre que les titres de séjours coûtent, en France, plus chers qu’ailleurs en Europe et que l’Etat gagne le double de ce que lui coûte la délivrance d’un visa, grâce aux frais de chancellerie.
Acheter des appartements en échange d’un titre de résidence. Les étrangers qui en ont les moyens pourront bientôt le faire en Espagne. Une réforme de la loi devrait être adoptée dans ce sens dans les prochaines semaines. L’objectif de cette mesure, selon le gouvernement espagnol est de raviver le secteur immobilier pratiquement paralysé depuis 2008.
De longues files devant les guichets, des heures d’attente pour ne pas être reçu, une carte de séjour à peine renouvelée, déjà expirée. Renouveler son titre de séjour en France s’apparente de plus en plus à une épreuve que l’Etat semble compliquer davantage chaque année.
Pour de nombreux diplômés étrangers, notamment marocains, des universités ou grandes écoles en France, il est devenu plus difficile d’obtenir un titre de séjour, en passant du statut d’étudiant à celui de salarié. Les préfectures, rappelées à l’ordre, en mai, par une circulaire du ministère de l’Intérieur, sont désormais plus regardantes.
Le Sénat a adopté jeudi, en seconde lecture, par 177 voix contre 152, le projet de loi sur l’immigration. La deuxième chambre a notamment voté un compromis sur l’octroi du titre de séjour aux «étrangers malades». Le sésame ne pourra désormais être délivré qu'en cas d'«absence» du traitement approprié dans le pays d'origine.