Déclaré comme nouveau président tunisien par les deux instituts de sondage, Kaïs Saïed a déjà évoqué dans son programme présidentiel le Sahara occidental et l’UMA. Celle-ci était le fer de lance de l’ex-président tunisien Moncef Marzouki avant qu’il ne se heurte au niet algérien.
A en croire son chef de diplomatie, l’Algérie défend une «intégration économique» au Maghreb. La seule voie à même de régler les problèmes de l’eau, de l’agriculture et de l’industrie, explique Messahel. Le ministre a complètement ignoré le grand problème des frontières terrestres entre le Maroc et son pays, fermées depuis 1994.
Un envoyé du président mauritanien a remis hier au prince Moulay Rachid un message écrit de Mohamed Ould Abdelaziz destiné au roi Mohammed VI. La semaine dernière, le même responsable était à Alger et Tunis, porteur également de lettres émanant de l’homme fort de Nouakchott.
Si certains pays du Maghreb ont accompli des progrès substantiels sur le front des échanges, la région dans son ensemble reste l’une des moins intégrées du monde, indique cette semaine une étude du Fonds monétaire international (FMI).
Le dernier sommet de l’UMA remonte à 1994 en Tunisie. Une éventuelle réunion des chefs d’Etats de l’Union pourrait se tenir au Maroc en 2019. C’est du moins ce qu’a annoncé le secrétaire général de l’UMA.