Comme lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, le 9 mars dernier, Nasser Bourita a adressé, ce mardi au Caire, de nouveaux messages à l'Algérie sur la finalité de l’organisation d’un sommet arabe.
L'Algérie insiste pour tenir le Sommet arabe en novembre prochain, alors que certaines sources font état d’un «consensus» entre l’Egypte et les pays du Golfe pour reporter le rendez-vous, évoquant des divergences sur plusieurs questions, dont celle du barrage de la Renaissance et des relations avec l'Iran.
Bien qu’elle pointe des fake news et accuse le Maroc, l’Algérie ne convainc pas quant à l’absence de réaction de la Ligue arabe vis-à-vis de sa crise avec l’Espagne et la récente réaction de l’Union européenne. La même organisation régionale avait en revanche soutenu le Maroc dans sa crise avec le voisin ibérique et la résolution du Parlement européen.
Après l'ONU, l'Algérie aurait tenté d'entraver l'adoption d'une déclaration du Comité ministériel arabe chargé de l'action internationale contre les politiques et procédures israéliennes illégales dans la ville occupée d’Al Qods. Derrière la mobilisation d’Alger, une référence au Comité Al-Qods et au rôle du roi Mohammed VI.