La deuxième journée de la 16e édition du festival Jazzablanca (22 – 24 juin) a tenu toutes ses promesses, avec une affiche éclectique qui célèbre le jazz, mais aussi les sonorités qui s’en inspirent ou qui s’y greffent, qu’elles soient ancrées dans la culture populaire du Maroc, plus largement de l’Afrique, ou ayant une dimension internationale.
Vivant à Strasbourg depuis presque vingt ans, diplômé d’ingénierie en France et ancien résident en Angleterre, Youssef Anegay est consultant pour une entreprise d’informatique, lorsqu’il n’est pas sur scène ou au studio avec ses deux frères, dans le cadre de Lazywall. Son parcours avec ce groupe de rock tangérois incarne l’effacement des frontières.
Basé à Azilal, Jubantouja est un groupe de rock qui fait de la musique en tamazight et qui est devenu célèbre pendant le confinement sanitaire suite à la Covid-19.
Durant les années 1960, les figures emblématiques du rock ont été nombreuses à jeter l’ancre à la lisière des côtes marocaines. Dans leur quête d’inspiration artistique mais aussi spirituelle, ceux qui ont fait la réussite des premières éditions du festival Woodstock se laissaient volontiers guider vers le Maroc. Rétrospective.
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