Depuis les révélations, ces deux derniers jours, sur des faits d’attentat à la pudeur sur un mineur dans une plage près d’El Jadida, les dénonciations sont unanimes de la part des associations éducatives et de protection de l’enfance. Des instances se sont coordonnées pour saisir la justice en se portant partie civile, affirmant que contrairement à certaines fausses informations, l’organisation sportive du mis
La chambre criminelle près la Cour d’appel d’Agadir a rendu un jugement en première instance, condamnant six hommes à un an de prison chacun pour «attentat à la pudeur sur mineure». Après l’épilogue de l’affaire du viol à Tiflet, cette nouvelle sentence provoque l’ire des proches de la victime et des associations, qui suivent de près l’ouverture du procès en appel.
A Tétouan, un professeur de lycée pour filles fait l’objet d’une plainte pour des faits de harcèlement que plusieurs élèves auraient subi. Mardi, le Collectif 490 s’est porté partie civile et a saisi le procureur général dans la ville, après qu’une première lycéenne a décidé de brise le silence par la voie de la justice.
La Cour d’appel d’Oujda a condamné à trois ans un enseignant de primaire de la région de Bouarfa, accusé de harcèlement sexuel sur des petites filles. Mais un mois plus tard, la peine n’est toujours pas exécutée. Les familles des victimes considèrent cette peine laxiste. Elles exigent que l’accusé soit suspendu de ses fonctions.
Le code pénal marocain serait trop favorable aux pédocriminels. Le PPS propose un durcissement des peines de prison pour que la justice se montre plus dissuasive.
Les jours ayant suivi l’enlèvement, le viol et le meurtre d’Adnane Bouchouf (11 ans) ont connu une succession d’arrestations de suspects dans des affaires de pédocriminalité ou de viol sur mineures. Ces opérations sont rendues publiques, parallèlement aux appels de plus en plus nombreux contre l’impunité autour de la pédophilie au Maroc.