Au tribunal de première instance de Casablanca, plusieurs milliers de dossiers de recouvrement sont jugés dès la première audience, à l’insu des consommateurs et de leur défense. Pour cause, les convocations sont envoyées à de fausses adresses. Derrière cette pratique en vigueur depuis 2017 au moins, on retrouve les mêmes juges, avocats, huissiers de justice, clercs et entreprises plaignantes