La Guerre des Sables entre le Maroc et l’Algérie a été l’occasion pour Fidel Castro d’intervenir pour la première fois militairement en dehors de son pays. Plus tard, il récidivera en Angola aux côtés des forces de l’actuel président Dos Santos alors que Hassan II appuiera son opposant, Jonas Savimbi. Flashback.
C’est lors d’une conférence de presse organisée ce lundi en Algérie qu’Abdelmoumen Ould Kaddour a mis fin à une polémique ayant durant depuis plus d’un mois. L’Algérie ne compte pas, selon lui, abandonner son gazoduc la reliant à l’Espagne via le Maroc.
Le Président du plus grand parti islamiste algérien, Abderrazak Makri, a estimé mercredi que le dossier du Sahara occidental ne doit pas causer des tensions entre le Maroc et l’Algérie, tout en estimant que la fermeture des frontières terrestres maroco-algériennes est une erreur qui doit être corrigée.
Le désaccord politique entre le Maroc et l’Algérie autour du différend du Sahara occidental «demeure une entrave à la coopération anti-terroriste bilatérale et régionale», selon le rapport sur le terrorisme dans le monde du Département d’Etat américain. Khalid Chegraoui, professeur de l’enseignement supérieur à l'Institut des études africaines nous livre son analyse. INTERVIEW.
En 1994, les querelles répétitives entre le Maroc et l'Algérie, au lendemain des attentats d’Atlas Asni conduiront à la fermeture de la frontière terrestre entre Rabat et Alger. Une fermeture qui a eu des répercussions sociales graves, avec notamment la séparation de nombreuses familles, qui payent toujours le prix d'un conflit politique entre les deux voisins, unis par l'histoire, la religion, la langue et les traditions. Témoigne
Mardi, Middle East Eye, fondé en février 2014 et basé en Grande-Bretagne indiquait, en citant une source algérienne, que Rached Ghannouchi à la tête du mouvement tunisien Ennahdha, veut mener une médiation entre Rabat et Alger. Une information pourtant démentie par un autre diplomate algérien, la présidence du parti tunisien et le chef du gouvernement marocain.
Dans une analyse cumulant histoire et économie, le magazine britannique The Economist revient sur l’impact de la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie. Il compare aussi l’évolution de l’économie de chacun des «voisins ennemis».