Tout en réaffirmant que le nouveau modèle place l’humain au cœur du développement, le président de la CSMD a affirmé que les «tensions positives» entre «un Etat démocratique fort dans ses rôles» et une «société forte et mobilisée» constituent «l’essence de ce Maroc que nous cherchons».
Analysant la portée du rapport relatif au nouveau modèle de développement, en ce qui concerne les droits des femmes, des féministes marocaines ne voient pas en ces propositions une clé pour éradiquer les disparités et les discriminations basées sur le genre. Pire, l’ADFM y voit une zone grise, susceptible de faire reculer les actions égalitaires.
A la lumière de sa lecture du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement, l’universitaire Youssef Belal livre à Yabiladi son analyse des axes abordés par la CSMD. L’expression de bonnes volontés formulée dans ce document comprend, selon lui, des lacunes à plusieurs niveaux, à commencer par la méthodologie. INTERVIEW.
Tout en se fixant une ambition pour le royaume à l’horizon 2035, la CSMD définit cinq objectifs de développement interdépendants et complémentaires pour un Maroc prospère, inclusif, durable, audacieux et de compétences et propose d’accompagner les objectifs de développement avec une sélection d’indicateurs.
Le rapport final de la Commission spéciale sur le modèle de développement s’intéresse particulièrement aux Marocains du monde, en émettant une série de recommandations. Il suggère notamment d’encourager l’investissement des MRE et renforcer les liens culturels et immatériels avec cette catégorie de Marocains.
Avec près d'un an de retard, la Commission spéciale pour le modèle de déceloppement a présenté son rapport au roi Mohammed VI.