L’oléiculture participe à hauteur de 5% du PIB agricole marocain, un taux qui pourrait être supérieur si les réformes entamées dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV) englobaient tous les vecteurs de la filière. Alors que les résultats de la production de la dernière saison oléicole semblent sur la bonne voie, les exportations de l’huile d’olive sont particulièrement loin du compte.
Les agrumes, locomotive agricole du Maroc, enregistrent un bilan positif au niveau de la production, dépassant même les attentes. Le meilleur est à venir, promet naturellement le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime. Mais du côté des exportations, les résultats restent bien en deçà des prévisions du Plan Maroc Vert.
L’Institut Royal des Etudes Stratégiques a présenté hier une étude de la réputation du Maroc à l’étranger, en particulier dans les pays du G8. Verdict : si le royaume bénéficie d’une bonne image comme destination touristique, celle de ses produits est particulièrement mauvaise.
Seules 525 entreprises exportent régulièrement au Maroc, a révélé hier Mohamed Benjelloun, secrétaire général par intérim du CNCE. La faiblesse de leur offre explique en grande partie le déficit commercial du pays.
L’Europe déjà saturée, les marchés porteurs qui s’offrent à l’agroalimentaire marocain sont désormais ceux du Moyen-Orient et d’Afrique. Seulement le royaume doit faire face à de grosses pointures comme la Turquie et la Chine déjà bien implantées. La Fédération nationale de l’agroalimentaire (Fenagri) prépare sa stratégie. Détails.