Alors que Melilia n’avait plus connu d’entrée massive de migrants subsahariens depuis le Maroc ces trois derniers mois, la tendance a failli s’inverser ce lundi. Mais suite aux mesures sécuritaires mises en place au niveau la frontière, les forces marocaines et espagnoles ont réussi à mettre en déroute le plan d’assaut de 400 migrants.
L'expulsion à chaud de migrants est légale depuis hier, mercredi 1er avril. La loi est promulguée et l'amendement en vigueur. Les migrants qui tentent de franchir de façon irrégulière les frontières de Sebta et Mélilia peuvent être interceptés et refoulés immédiatement au Maroc tant qu'ils n'ont pas franchi la dernière des barrières qui constituent la frontière.
Suite aux plaintes d’associations espagnoles, le chef du commandement de la Guardia Civil de Melilla a dû se présenter aujourd’hui au tribunal de la ville. Les expulsions hors de toute procédure légale de migrants subsahariens irréguliers vers le Maroc lorsqu’ils sont interceptés par la Guardia civil entre les barrières de la frontière de Melilla seraient illégales.
L'Espagne doit arrêter de renvoyer systématiquement les migrants illégaux vers le Maroc. C'est l'appel lancé à Madrid par Human Rights Watch après plusieurs incidents survenus la semaine dernière suite aux assauts des migrants. La Guardia civil pour sa part, assure agir dans le respect de la loi. Mais des preuves la trahissent. Détails.
Avec l'affluence des passagers à l'occasion de l'Aid dans le cadre de l'opération transit, de nombreux Algériens et Syriens ont profité pour entrer à Melilia via Beni Ensar, à l'aide de passeports marocains. Plusieurs paramètres ont cependant empêché la police espagnole de les démasquer. Détails.