Près d’une semaine après les manifestations d’élèves de collège et lycée à Beni Mellal et Khénifra contre le maintien de l’heure d’été durant l’année scolaire, la fronde gagne d’autres villes, à l’instar de Rabat et de Casablanca.
Les sections d’Al Hoceima du PJD et de l’USFP, deux composantes de la majorité gouvernementale, ainsi que celle de l’Istiqlal (opposition) pointent du doigt la responsabilité de l’Etat dans le contexte tendu qui prévaut dans la région. Elles dénoncent aussi la gestion du ministre de l’Intérieur des revendications du mouvement de la contestation.
Elle se présente comme «plus Rifaine et Européenne que Marocaine», affirme que le Maroc a «sous-estimés» les manifestants et déclare «ne pas avoir peur». Le média néerlandais Rtl Nieuws consacre dimanche un portrait à Bouchra Benhamou, l’une des figures néerlando-marocaines qui soutiennent la contestation dans le Rif.
Le président Alpha Condé accuse certains de ses opposants d’avoir «mis des voyous dans la rue» à la veille de la visite du roi Mohammed VI à Conakry. Le pays connaît depuis plusieurs jours des protestations émanant des enseignants et des élèves.
Al Hoceima a connu, hier soir, une nouvelle protestation. La participation était moins forte que celles enregistrées les précédentes fois. En cause, des divisions apparues entre les meneurs de la contestation. La semaine dernière, des personnes ont annoncé la création de leur propre enseigne, appelée «le Mouvement du 28 octobre».
L’ONU souhaite contenir la contestation dans les camps de Tindouf à un niveau acceptable. Elle a envoyé sur place une délégation du HCR afin de recueillir les revendications des jeunes protestataires. C’est plus un effet placebo qu’un remède efficace aux problèmes des Sahraouis de Tindouf, d’autant que la marge de manœuvre des Nations Unies sur cette question est très réduite.
La direction du Polisario a décidé d’étouffer toutes les voix de contestation qui se font de plus en plus audible dans les camps de Tindouf. Elle vient de lancer des arrestations dans les milieux dissidents sous prétexte d’une implication suposée dans l’incendie d’une khaima. Détails.
La contestation dans les camps de Tindouf a franchi un nouveau cap. Elle vient de dépasser le cadre d’initiatives personnelles en s’organisant. Le Mouvement des jeunes pour le changement annonce l’adhésion de plusieurs Sahraouis sous la direction d’une seule commission. Si une certaine partie de la population semble adhérer au discours de ce mouvement, on ne peut guère dire la même chose pour les amis de Mohamed Abdelaziz. Leur