L’ONG internationale a dénoncé mercredi soir les peines prononcées à l’encontre de six journalistes-citoyens qui couvraient les manifestations du Hirak du Rif. Ils ont été condamnés à des peines allant de deux à cinq ans de prison ferme, en plus d’amendes.
La sentence vient de tomber contre le violeur de Bouchane, ayant fait l’objet d’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, le montrant en train de déshabiller et d’agresser sexuellement une jeune mineure contre son gré.
La Chambre criminelle près la Cour d’appel d’Al Hoceima a rendu mardi soir son verdict à l’encontre de 9 détenus du Hirak, les condamnant de 1 à 20 ans de prison ferme. Abdessadak Elbouchattaoui, avocat membre du comité de défense du Hirak, pointe du doigt l’absence d’un «procès équitable» pour ces détenus et dénonce les «dysfonctionnements des procédures».
Accusés d’«apologie et incitation au terrorisme» au lendemain de l’assassinat de l’ambassadeur russe à Ankara, en décembre 2016, les sept «jeunes Facebookiens» ont été condamnés jeudi à des peines allant d’un à deux ans de prison ferme. Des jugements «exagérés et désolants», estime leur avocat.