Avec une croissance de 11,3 % des exportations textiles vers l’Union européenne sur les six premiers mois de 2016, l’industrie du tissu a le vent en poupe. Déjà confiant en début d’année sur l’avenir de cette filière, Mohamed Tazi, président de l’Amith, n’en démord pas : le textile est une manne d’investissement.
L’Association marocaine des industries de textile et de l’habillement veut profiter au maximum des atouts du royaume en matière de fast-fashion. Dans un entretien avec un média britannique, son patron fait état de ses ambitions. Détails.
Les employés de la société de fabrication textile Corrochano de Talavera de la Reina, à Tolède en Espagne, ont manifesté hier contre leur licenciement. En cause, la société Inditex délocalise sa production : Corrochano de Talavera de la Reina vient de perdre un marché. Au Maroc, au contraire, la sous-traitance textile des entreprises espagnoles, Zara en tête, ne fléchit pas.
La Chine se retourne, les Européens se détournent, le Maroc en profite. Un changement de stratégie des opérateurs chinois pousse, depuis le printemps 2010, les donneurs d’ordre européens du secteur textile à reporter leur attention sur les pays du Maghreb et la Turquie pour sous traiter leur production. Le Maroc fait face à un nouvel afflux de demandes auquel il peine à répondre.
Si le tourisme n'a pas apporté le bénéfice attendu après les crises tunisienne et egyptienne, le textile semble plus prometteur. Après une fin d’année 2010 plutôt stable, le secteur du textile marocain fait face à un grand besoin d’ouvriers qualifiés. Il se fait ardemment ressentir depuis la dernière édition du salon de la sous-traitance et du textile où le Maroc a remporté
Les exportations de jeans «made in Morocco» battent de l’aile. La concurrence y est certes pour quelques chose, mais surtout le manque d’innovation des opérateurs marocains. Des opérateurs en perte de vitesse qui tentent à présent de rectifier le tir.