Les médias officiels ou proches du pouvoir algérien continuent leur campagne visant le Maroc. Cette fois, le projet de loi pour la légalisation du cannabis à usage thérapeutique est dans le viseur.
Le Maroc est considéré comme le premier producteur et exportateur de haschisch au monde, même si les réseaux de trafic de cannabis dont les ramifications s’étendent jusqu’en Europe y sont traqués. Cette traque a une histoire, qui traduit la stigmatisation des usages du kif à travers les siècles.
Le débat sur les utilisations réglementées du cannabis à des fins industrielles au Maroc pourrait s’élargir, particulièrement après le vote favorable du royaume pour un retrait de la liste des stupéfiants dangereux au sein de l’ONU.
La Commission des stupéfiants des Nations unies (CND) a approuvé, mercredi à Vienne, le reclassement du cannabis hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses. Le Maroc a fait partie des 27 pays ayant voté pour.
Face à la diversification des variétés de chanvre et même le recours à des types génétiquement modifiés, la réflexion sur la réadaptation de cette culture à son environnement d’origine au Maroc se pose. Cet axe a fait partie d’un atelier de travail de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD).