Les drames d’aujourd’hui rappellent les cauchemars d’autrefois. Le Maroc a connu plusieurs inondations mortelles, dont une vingtaine survenue depuis 1995. Histoire.
Les crues ayant emporté un terrain de football construit sur le lit d’un oued asséché dans la commune rurale de Tizrit (province de Taroudant), faisant au moins sept morts, interpellent sur la sensibilisation au niveau local quant à la construction dans les zones inondables. Dans ces régions, l’histoire rappelle que les populations ont longtemps évité d'investir celles-ci. L’architecte Abderrahim Kassou revient sur cet
Le stade du douar Tizirt emporté hier par les crues de l’oued asséché, faisant sept morts, remet en question le respect des normes de construction au niveau des zones inondables. Dans un contexte mondial de changements climatiques, le retour des eaux à leurs anciens lits est en effet un danger réel qui guette nombre de villes et villages au Maroc.
Alors que les opérations de recherche se poursuivent pour trouver les personnes disparues dans les inondations survenues mercredi soir à Douar Tizirt, situé dans la commune Imi N'Tayart (District d’Ighrem, province de Taroudant), des témoins présents sur place décrivent un village sous le choc qui a inhumé ce jeudi sept victimes. Said El Attar, l’un des rescapés, revient sur les circonstances de ce drame