Ce jeudi matin, la Jamaa d’Al Adl Wal Ihsane a perdu son chef spirituel. Cheikh Abdessalam Yassine, fervent opposant de la monarchie marocaine, est décédé à l’âge de 84 ans. Retour sur le parcours de l’une des figures les plus intrigantes du militantisme islamiste au Maroc.
Ce dimanche, les mosquées de Sebta n’ont pas ouvertes leurs portes pour accomplir la prière de l’Eid El Fitr. Elles le feront demain, lundi comme dans le reste du Maroc. Une exception attestant de l’influence du royaume chérifien sur les affaires religieuses dans cette ville.
La promotion par le PJD de sa nouvelle image d’un parti ouvert atteint ses limites. Après les déclarations de Mme Hakkaoui et M. Ramid sur l’affaire Amina Hilali, voilà que la participation d’un diplomate israélien à une réunion à Rabat a amener les députés de la Lampe à la boycotter.
Le Mouvement du 20 février fête sont premier anniversaire. Une année où il a réclamé, chaque dimanche, sans faillir, par des manifestations, des changements politiques profonds et refusé ceux impulsés par le roi. Mariage improbable de tendances politiques opposées, il a résisté à la division. Déçu, il s'est radicalisé. Aujourd'hui, sa fin semble proche.
Après le communiqué d'Al Adl Wal Ihssane, Nadia Yassine, la fille du leader historique du mouvement, se prononce sur les effets des mouvements de contestation dans le monde arabe sur le Maroc. Elle estime que des changements profonds sont imminents au Maroc. Ne mâchant pas ses mots pour critiquer l'état actuel des choses dans le Royaume, elle laisse sous-entendre la participation de son mouvement à de potentielles manifestations le 20 février.
Les partis politiques marocains se sont fait discrets depuis les manifestations en Tunisie et en Egypte, sauf le PJD qui a fait quelques sorties. Mais la charge la plus violente vient aujourd’hui d’un parti interdit, Al Adl Wal Ihssane (Justice et Bienfaisance).