Al Adl wal Ihssane tient à faire savoir qu’elle reste un opposant à la monarchie et non au gouvernement. Une position alimentée à longueur d’année par des critiques destinées au Palais sur certaines questions. Aujourd’hui, une émanation d’AWI accuse le pouvoir marocain d’encourager la normalisation avec Israël et de soutenir le régime d’Abdelfattah al Sissi en Egypte.
Quatre ans plus tard, les familles des personnes mortes en marge des marches du Mouvement du 20 février réclament toujours la vérité sur les causes exactes des décès. C’est le cas des proches des cinq jeunes d’Al Hoceima et du «Adliste» Kamal Ammari, originaire de Safi.
Si sur la question palestinienne, les islamistes du MUR et d’Al Adl wal Ihssane jouent les premiers rôles, sur l’affaire Charlie Hebdo ce sont les salafistes qui ont pris le leadership. Détails.
A un mois de la commémoration de son troisième anniversaire, le Mouvement du 20 février organisera, dimanche prochain, de nouvelles marches. Les jeunesses de la gauche seront de la partie, y compris celle du PPS, pourtant une composante de la majorité. En revanche, les islamistes d’Adl wal Ihssane respectent toujours, la trêve qu’ils ont signée, voilà plus de deux ans, avec Benkirane.
Dès 2012, Yabiladi analysait les raisons de la quasi disparition du Mouvement du 20 février, à peine un an après sa création. Aujourd’hui, l’un de ces militants, Montassir Sakhi, livre sa propre analyse depuis l’intérieur du Mouvement.
Trois semaines après le discours royal du 20 août sur l’enseignement, les jeunes d’Al Adl Wal Ihssane apportent leur contribution au débat. Pour eux, la responsabilité du Makhzen dans l’échec du système éducatif ne souffre la moindre équivoque.
Durant plus de trois heures, les islamistes marocains, à l’exception du PJD, ont organisé, dimanche, une marche de solidarité avec les Frères musulmans.
Un poisson d’avril en plein janvier. C'est loin d'être une blague mais c’est une réalité que de nombreux journalistes, curieux et surtout forces de l’ordre ont vécu, à leurs corps défendant, hier dimanche dans plusieurs villes du royaume. Les marches du Mouvement des jeunes du 13 janvier qui se voulaient une rupture avec leurs aînés du 20 février, en plaçant la barre de leurs revendications un peu plus haut,
Comme nous l’avons annoncé précédemment, Al Adl wal Ihassane optera pour les urnes afin d'élire son premier responsable. Depuis, dimanche, c’est désormais chose faite. Il s’agit de Mohamed Abbadi, secondé par Fathallah Arsalane. Une répartition des rôles entre les prédicateurs et les politiques. Le nouvel organigramme de la Jamaâ n’offre aucune place ni à Nadia Yassine ni à son mari,