En janvier dernier, la société civile a été sous le choc, après les révélations sur le cas de Latifa, une travailleuse de maison qui dit avoir été torturée par ses employeurs. La dernière audience du procès s’est tenue ce mardi et le jugement sera prononcé jeudi.
Aux assises de Bruxelles étaient présentées aujourd’hui, jeudi 31 Mai 2012, les plaidoiries de défense des six bourreaux de Latifa Hachmi, la jeune belge d’origine marocaine qui a trouvé la mort en 2004 suite à des séances d’exorcisme visant à la rendre féconde. Cette étape juridique marque le début de la fin des huit années du procès dit de «l'exorcisme ».
Huit ans de combat acharné pour que justice soit faite. Fouad Hachmi, frère de Latifa Hachmi, la MRE exorcisée à mort en 2004, est animé par une détermination transcendante : celle de faire punir les bourreaux de sa sœur. Parce qu'elle ne réussissait pas à tomber enceinte, cinq exorcistes auto-proclamés ont, avec l'aval de son mari, précipité la mort de la jeune femme en pratiquant sur elle le rite exorciste
Le fils aîné de Latifa El Barrahi âgé de 7 ans, a été admis tard dans la nuit du jeudi 23 mai au centre de protection de mineurs de la Communauté autonome d'Andalousie à Cordoue, où a été interné quelques jours plus tôt son cadet, selon l'agence de presse EFE.
Le rêve d'enfant de Latifa Zoubir était d'être une française comme les autres, tout simplement. Un rêve qui a été entretenu par ses parents d'origine marocaine qui lui ont tout donné pour qu'elle devienne une bonne française. Comme chaque fois après un rêve, le réveil est désagréable voire douloureux. C'est ce qui arrivera à la jeune Latifa devenue adulte et confrontée à la réalité sociale du modèle d'intégration français. Un modèle qu'elle juge aujourd'hui « hypocrite