Alors qu’un ménage marocain sur six était dirigé par une femme en 2014, les rôles au sein de la structure conjugale sont amenés à évoluer. Pour la sociologue Leila Bouasria, cette ambigüité naissante dans des normes jusque-là profondément établies peut être à l’origine de tensions, voire de violences.
Le principe de consentement lors d’un rapport sexuel est totalement balayé par la culture du viol, elle-même renforcée, voire encouragée, par l’absence d’un cadre législatif et juridique qui condamne clairement, sans ambigüité aucune, le viol conjugal.
Après Amnesty internationale en janvier dernier, c’est au tour de Human Rights Watch de tirer la sonnette d’alarme concernant les violences faites aux femmes au Maroc. L’ONG a écrit au gouvernement, particulièrement au sujet des violences domestiques. Reconnaissant l’engagement du Maroc, HRW appelle Rabat à faire de la réforme de la loi, une réforme qui éradique véritablement ce fléau dont souffrent des