Au lendemain du départ d’Abdelaziz Bouteflika, après en avoir notifié le Conseil constitutionnel, les Algériens ont les yeux rivés sur celui qui lui succédera par intérim. Et contrairement aux rumeurs persistantes sur ses origines, Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation et prochain président algérien par intérim, n’est pas Marocain.
C’est désormais officiel. L’armée algérienne a fini par lâcher Abdelaziz Bouteflika. Son vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah s’est prononcé ce mardi en faveur de l’application de l’article 102 de la Constitution algérienne.
Un dirigeant du Front islamique algérien pour la justice et le développement (FJD) a créé la polémique, en déclarant que l'actuel président du Conseil de la nation, la première chambre du parlement algérien, ne pourrait pas diriger le pays si l'actuel président Abdelaziz Bouteflika démissionne. Pour lui, la raison n’est autre que «la nationalité marocaine» d’Abdelkader Bensalah.