Après l’attentat dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande, les révélations sur les motivations suprémacistes, islamophobes et anti-migration de son auteur rappellent la dimension internationale du terrorisme de l’extrême droite, ainsi que le passage à l’action violente de la part de ces mouvances. En Europe la menace demeure prégnante.
Après l’attaque terroriste qui a visé deux mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande), les motivations de son auteur, Brenton Tarrant, révèlent un défenseur du suprémacisme blanc qui a théorisé ses idées au nom du «grand remplacement». Politologue, spécialiste de l’extrême droite et directeur de l’Observatoire des radicalités politiques (Fondation Jean-Jaurès),