Cette semaine, plusieurs coordinations et syndicats du secteur de l’Enseignement investissent les rues des villes marocaines dans le cadre de plusieurs grèves nationales. Si les enseignants contractuels refusent l’offre du gouvernement et annoncent un semaine de grève, même les professeurs agrégés et ceux de la «cellule numéro 9» sont en colère contre l’exécutif d’El Othmani.
Présentée en 2016 comme l'une des mesure phares du gouvernement Benkirane, au même titre que la libéralisation des prix des carburants, le recrutement par contrat s’est révélé une bombe à retardement entre les mains du cabinet El Othmani alors que les 70 000 enseignants brandissent désormais la menace d’une année blanche.