Taza est une nouvelle fois en ébullition. La mort d’un jeune homme, qui a été amené quelques heures auparavant au siège de la gendarmerie royale de Oued Amlil, a déclenché la colère de la population. La justice a ordonné l’ouverture d’une enquête et une autopsie sur le corps de la victime.
En attendant la création du Haut conseil national de la sécurité, la DGST de Abbdellatif Hammouchi prend du galon et lance le Bureau central des investigations judiciaires. Une structure calquée sur le FBI américain. Le renforcement des prérogatives du BCIJ se fera-t-il au détriment de la gendarmerie royale d’inspiration française ?