C’est parce que nous sommes nombreux à nous taire, que le prix à payer pour ceux qui parlent est si lourd. Nulle liberté d’expression pour celles et ceux qui ne l’exercent qu’avec parcimonie.
Si les associatifs constatent un retour en arrière s’agissant des libertés au Maroc, plusieurs considèrent la poursuite d’Omar Radi comme une atteinte à l’image du pays, une atteinte à la liberté d’expression qui constitue un «crime contre la Constitution» ou encore une sorte de «vengeance».
L’ONG a pointé du doigt les condamnations de plusieurs journalistes, notamment ceux ayant couvert les manifestations du Hirak du Rif. Elle a souligné toutefois des avancées en matière de protection des femmes et des travailleurs domestiques.
«En ordonnant la dissolution d’une association aussi dynamique, l’Etat est en train de détruire l’un des rares relais qui peuvent l’aider à combattre le radicalisme». Tel est le constat formulé par la journaliste et éditorialiste marocaine Nadia Lamlili qui revient, dans cette tribune, sur le verdict prononcé fin décembre par le tribunal de première instance de Casablanca, ordonnant la dissolution de