Plus d’une vingtaine de cas de répressions d’opinions ont été dénombrés depuis 2019 au Maroc, selon le Comité national pour la libération d’Omar Radi, des détenus d’opinion et pour la liberté d’expression. Identifiant au fur et à mesure des jours le nombre de cas, la structure a présenté ce jeudi ses premiers constats.
L’année 2019 s’achève avec son lot de procès et d’arrestations visant des journalistes, mais aussi des acteurs associatifs et des internautes. Un tour de vis sécuritaire qui réveille les inquiétudes sur un retour de poursuites visant l’expression d’opinions spécifiques, sur la base de valeurs morales ou du sacré.
Contre la censure des voix libres et pour la liberté de la presse, des centaines de personnalités signent une tribune en soutien à Omar Radi, journaliste marocain placé en détention jeudi 26 décembre pour avoir publié un tweet dénonçant une décision de justice contre des membres du Hirak. Yabiladi publie ici la tribune de soutien parue initialement sur Le Monde et Akhbar Al Yaoum.
Deux réunions simultanées se sont tenus à Rabat et Casablanca pour la constitution d’un comité de soutien pour la libération du journaliste Omar Radi, vendredi en fin de journée. Cette plateforme de défense et d’accompagnement portera les revendications pour tous les détenus d’opinion.