Les compagnies pétrolières semblent se bousculer pour lancer des activités d’exploration au Maroc. Elles sont déjà nombreuses sur le terrain, mais plusieurs autres arrivent, étant toutes aussi optimistes. La question est de savoir si ce sont de simples effets d'annonce ou si le potentiel marocain en la matière va se confirmer.
Trois milliards de dirhams. C'est la somme réservée aux investissements en exploration pétrolière cette année au Maroc. Le ministère de tutelle vise l'augmentation du nombre de forages, mais celui-ci reste très coûteux, au moment où l'Etat n'arrive pas à honorer ses engagements envers les professionnels.
Pour Amina Benkhadra, ministre marocaine de l'Energie des mines, de l'eau et de l'environnement, le secteur du gaz naturel au Maroc connaît un «engouement» depuis l'adoption du nouveau code des hydrocarbures en 2000. L'exploitation reste cependant limitée, et la ministre reconnaît que l'exploration est un processus cher et à risques. Elle espère tout de même que d'importantes réserves soient découvertes. Interview.