La RAM, qui perd 22 millions de dirhams chaque semaine est très mal en point, de l'aveu même du PDG, Driss Benhima. Pour sauver la compagnie nationale, l’Etat penserait à la recapitaliser en mobilisant la CDG (Caisse de dépôt et de gestion) et une banque de la place avant d’ouvrir son capital à une compagnie aérienne étrangère. Air France-KLM serait intéressé, à en croire Maghreb Confidentiel. Mais,
La RAM traverse une sérieuse zone de turbulence, et c’est son PDG en personne qui tire la sonnette d’alarme : si l’Etat n’intervient pas, la compagnie se dirige vers une issue fatale et inéluctable très proche. Quant aux clients, ils devront prendre leur mal en patience. Les retards répétitifs des vols qui les exacerbent ces derniers jours devront se poursuivre jusqu’à la réouverture du terminal 1 de
Les rapatriements de Lybie semblent marquer une pause en cette fin de semaine. L'un des deux navires affrétés spécialement par le ministère des MRE pour les rapatriements a quitté le port de Benghazi avec, à son bord, seulement 400 personnes. Hier, le vol de la RAM ramenant des Marocains depuis l’aéroport de Tripoli comptait des places vides.