Avant même que le Maroc ne présente officiellement sa demande d’adhésion à l’Union africaine, Alger s’est d'ores et déjà lancée dans une campagne destinée à persuader des membres de l’UA à ne pas suivre Rabat dans sa volonté d'exclusion de la "RASD" de l'organisation continentale. Le Niger est le premier pays dans le viseur de la diplomatie algérienne. Explications.
Même s’il ne s’est pas rendu personnellement au sommet de la Ligue arabe de Nouakchott, le roi Mohammed VI a tenu à adresser un message aux participants par l'intermédiaire de Salaheddine Mezouar. Le souverain a ainsi plaidé pour le développement humain et le renforcement de la sécurité collective.
La Ligue arabe agonise. Après l’annulation du sommet prévu au Maroc, de nombreux chefs d’Etat ne se rendront pas au sommet de Nouakchott. L’Arabie saoudite n’a envoyé aucun membre de la famille royale, tandis que le Maroc y est représenté par son ministre des Affaires étrangères et que le président Al Sissi est resté au Caire. Même le président palestinien est aux abonnés absents.
Le message du roi Mohammed VI au président tchadien n’a pu être lu à l’assemblée de la réunion des chefs d’Etats de l'Union africaine. Même sort réservé pour la motion signée par 28 Etats réclamant la suspension de la «RASD». Malgré ces deux blocages, les alliés du Maroc ont réussi à forcer le report, au prochain sommet de l’UA, de l’élection du
Le retour à l’Union africaine nécessite la mise en place d’une structure capable de porter les ambitions africaine du royaume. Une structure similaire au ministère chargé des Affaires africaine en vigueur durant les premières années du règne de Hassan II. Mais à court terme, le Maroc doit s’adapter à la présence de la «RASD», de ses symboles et de ses représentants à
32 ans après avoir claqué la porte de l’Organisation de l’unité africaine à cause de l’admission de la «RASD», le Maroc souhaite reprendre son siège. La demande en a été faite par le roi Mohammed VI.