Après avoir suspendu sa grève de la faim, Nasser Zefzafi effectue une nouvelle sortie médiatique. Le leader du Hirak met au défi la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme, Amina Bouayach, de révéler l’intégralité d’un rapport commandé en 2017 par son prédécesseur à deux médecins légistes sur la supposée torture subie par des détenus rifains.
Modèle régional et même international en matière de lutte contre le terrorisme, le Maroc doit cependant faire face au rapatriement de plusieurs de ses citoyens partis rejoindre les rangs de Daech. Bien qu’efficace, l’approche marocaine reste limitée à quelques champs d’actions et ne devrait pas détourner l’attention sur la nécessité de répondre à des préoccupations plus larges.
Transporté samedi au CHU Averroès de Casablanca pour recevoir les soins nécessaires, Nasser Zefzafi souffrirait de complications qui, selon ses proches, l’exposeraient à un AVC. Ce lundi, son père et l’un de ses avocats confirment, tandis que le détenu a été ramené à sa cellule.