Des ONG espagnoles montent au créneau pour dénoncer l’entrée des forces marocaines sur l’îlot Leila ou Persil suite à l’arrivée, ce matin, de 13 immigrants d’Afrique subsaharienne. Elles pointent du doigt la violation de la souveraineté espagnole et de la loi sur les étrangers par les gendarmes marocains.
La noyade des immigrants subsahariens près de Ceuta, le 6 février dernier, reste un dossier épineux aux mains des autorités espagnoles. La Garde Civile a même insinué que le Maroc s’est désintéressé de certains cadavres après les avoir localisés en mer. Selon un rapport, le premier corps retrouvé dans la partie espagnole pourrait avoir été détecté «dès le 6
Appelé à s’expliquer devant le parlement suite au décès de plus de 10 migrants ayant tenté de rejoindre Ceuta à la nage, le ministre de l’Intérieur espagnol, Jorge Fernández Diaz, a défendu la Guardia civil. Selon lui, les migrants subsahariens ont fait preuve d’une «violence inouïe» envers les forces de sécurité espagnoles et marocaines au niveau de la frontière.
La récente mort de 14 migrants qui tentaient de rejoindre l’enclave espagnole de Ceuta à la nage a suscité l’émoi mais aussi de vives polémiques en Espagne. Des ONG ont même demandé l’ouverture d’une enquête sur le sujet alors que les membres de la garde civile sont pointés du doigt pour avoir utilisé des balles en caoutchouc contre les migrants. Le directeur de la Guardia civil se défend