Des dizaines de milliers de patients atteints de maladies incurables au Maroc souffrent de «douleurs inutiles», selon Human Rights Watch (HRW). Dans un rapport fraichement publié, l’ONG internationale appelle le gouvernement à prendre des mesures pour soulager ces malades, afin de leur permettre de finir leurs jours dans des conditions moins éprouvantes.
Human Rights Watch affirme dans son rapport mondial 2016, que le Maroc n’est pas un modèle de réforme concernant les droits humains. Mais ce constat n’empêche pas l’ONG de saluer «certaines avancées» réalisées l’année dernière par le royaume.
Dans son bras de fer avec les autorités marocaines, Human Rights vient de sortir une nouvelle carte. L’ONG demande au Millennium Challenge Corporation de sanctionner financièrement le royaume pour non-respect des droits de l’Homme.
A l’instar d’Amnesty international, Human Right Watch a révélé avoir également écrit au gouvernement Benkirane pour demander de nouvelles réunions. Des requêtes auxquelles l’exécutif n’a pas encore répondu.
Le ministre de la Justice poursuit son offensive contre Human Rights Watch et Amnesty International. Sur Yabiladi un responsable d’AI Maroc réagit aux accusations de Mustapha Ramid, révélant que son organisation a proposé la tenue d’une réunion avec le gouvernement à Londres pour dissiper le «malentendu».
Les portes du Maroc ne sont pas complètement fermées devant les enquêteurs de Human Rights Watch. C’est le message transmis par le ministre de la Justice aux responsables de l’ONG américaine. Mustapha Ramid leur propose de tourner la page et d'initier un dialogue mais sous certaines conditions.
HRW se défend de ternir l’image du Maroc. L’ONG, malgré la lettre incendiaire de Mustapha El Khalfi, souhaite que la crise avec Rabat ne soit que passagère.