Des mères et des pères de famille, 700 ouvriers agricoles sur la région de Souss-Massa, souffrent de retard de salaire ou de licenciements abusifs depuis mars 2020. Après un dialogue resté au point mort pendant des mois, un appel est lancé directement aux ministres de tutelle.
Depuis des décennies, les relations économiques du Maroc avec Israël ont inclus plusieurs secteurs, mettant la main également sur le secteur agricole et des technologies agricoles. Exemple le plus évident : le matériel utilisé dans les champs ou encore les graines ne permettant d’obtenir qu’une seule récole.
L’utilisation des pesticides et des herbicides chimiques, notamment ceux produits par Monsanto (achetée par Bayer), a été au cœur du huitième congrès national de la Fédération nationale du secteur agricole (FNSA). Samedi dernier, ses membres ont recommandé des solutions pour une activité agricole affranchie de cette dépendance aux phytosanitaires.
Dans la commune rurale de Mâaziz (province de Khemisset), la culture des roses est entachée par les irrégularités des exploitants qui imposent aux ouvrières des conditions inhumaines de travail. Le tout sur fond de sordides affaires de harcèlement et de violences sexuelles.
Hier, un mini-bus et un camion de carrière se sont percutés sur la route entre Larache et Kénitra, au niveau de Moulay Bousselham. Neuf personnes ont trouvé la mort et trente ont été blessées, dont des cas critiques. Le véhicule transportait des ouvrières agricoles vers des champs de fraises. Cet accident n’est pas un fait isolé, et rappelle la situation fragile de ces travailleuses.
La semaine dernière, le tribunal administratif de Lyon a annulé l’autorisation de commercialiser le désherbant Roundup Pro 360 qui contient du glyphosate. Cette décision confirme les inquiétudes sur cette substance cancérigène qui menace les agriculteurs comme les consommateurs, y compris au Maroc.