Dans la rue depuis qu’il s’est fait expulser de sa maison de Lakhsas, un couple âgé a décidé de réclamer justice en élisant domicile depuis quelques jours devant le tribunal de première instance de Tiznit. Alors que les mobilisations de soutien à ce couple se sont multipliées, ce dernier espère voir son affaire plus amplement médiatisée, notamment par les télévisions marocaines.
Inaccessible depuis plusieurs semaines au Maroc, le site d’actualité marocain Lakome.com pourrait bien refaire bientôt son apparition sur le web. Son directeur de publication, le journaliste Ali Anouzla, vient de déposer une demande officielle auprès de l’ANRT pour lever la censure dont il fait l’objet.
En cette fête du sacrifice, les autorités marocaines ont mis un coup de canif à ce qui paraissait être une politique de laisser-faire sur internet. Des sites pornographiques au site du Polisario, toute la toile était accessible au Maroc. Le virage opéré ce mercredi avec la censure du site Lakome.com dans des conditions assez floues laisse planer une menace sur ce nouvel -le dernier diront certains- espace de liberté.
Un film-documentaire, qui se penche sur la situation actuelle du cinéma au Maroc, vient d’être mis en ligne. Très critiques envers le Centre cinématographique marocain, les réalisateurs de ce projet, qui se définissent comme «artivistes», se sont jurés d’aller au-delà des censures. Détails.
Décevante ! C’est le terme approprié pour qualifier la couverture consacrée par la presse écrite marocaine, francophone et arabophone, à #Danielgate. Seule exception heureuse : le quotidien Akhbar Al Yaoum Al Maghribia. Le média dirigé par Taoufik Bouâchrine a réalisé un joli coup en consacrant une couverture à la mesure de l’affaire. Le quotidien sauve
«Rachida, au nom des pères», c’est le nom de la BD qui sort demain en France. Elle raconte l’histoire d’une enquête menée par un détective privé qui cherche à savoir qui est réellement le père de Zohra, la fille de Rachida Dati. Une BD qui a crée la colère de l'ancienne ministre. Elle a demandé à la justice française d’interdire la sortie de cette BD pour atteinte
Nouveau coup dur pour le film «Tinghir-Jérusalem, les échos du Mellah», plus d’un mois après avoir été récompensé au Festival national du film de Tanger (cf notre article). Il vient d’être déprogrammé du Festival international du film documentaire de Zagora, prévu du 29 au 31 mars prochain. Alors censure ou tout simplement déprogrammation pour difficultés financières ?
Le pot de fer serait-il en train de prendre le dessus sur le pot de terre dans l’affaire du film Hercule contre Hermès ? Ca en a tout l’air. Hier, la justice française a donné gain de cause à Patrick Guerrand-Hermès, riche héritier de la célèbre marque de luxe en interdisant au réalisateur franco-marocain Mohamed Ulad de divulguer toute information sur le lieu de résidence d’Hermès au Maroc,
Ils ont encore frappés ! Les gardiens du temple de la morale et de la vertu veulent empêcher la diffusion du film documentaire de Kamal Hachkar «De Tinghir à Jérusalem : les échos du Mellah». Il est inconcevable dans un Maroc que l’on veut tolérant et ouvert de vouloir interdire l’expression d’une œuvre artistique et de mettre le holà sur la création intellectuelle.