Les réactions continuent après la condamnation de la SNCF pour discrimination envers 832 cheminots marocains. L’un d’eux -Ahmed Katim- également président de l’association Ismailya des cheminots marocains qui a initié cette longue bataille judicaire, se confie à Yabiladi. Interview.
Comme prévu, le conseil de Prud’hommes de Paris a rendu son verdict ce lundi matin et 832 chibanis marocains ont obtenu gain de cause. La SNCF a été condamnée pour discrimination et devra leur verser jusqu’à 230 000 euros de dommages et intérêts.
Approuvé par le ministre du Travail il y a moins de deux semaines, la généralisation du CV anonyme vient d’être rejetée par le groupe de travail sur les discriminations. Plusieurs raisons sont invoquées.
En attendant le verdict prévu de la justice prévu le 21 septembre prochain, les cheminots marocains gardent confiance, espérant que la justice française reconnaisse les «discriminations» qu’ils ont subies de la part de la SNCF. Deux d’entre eux se sont confiés à Yabiladi. Détails.
Les discriminations subies par les enfants issus de l’immigration en France, notamment sur le marché de l’emploi ont toujours été une réalité mise en lumière par de nombreuses études. Un nouveau rapport traite la question de fond en comble et montre comment la crise aggrave la situation. Détails.
En pleine campagne pour les municipales en France, chaque composante de la société s’active à sa manière pour se faire attendre. A Poissy, un groupe d’association alerte les candidats sur des questions de citoyenneté, relatives notamment à la lutte contre la discimination des binationaux et aux retraités marocains de France.
En Belgique, des associations musulmanes viennent de lancer une campagne de sensibilisation pour lutter contre les discriminations faites aux femmes voilées. Le but étant aussi de récolter des fonds pour financer d’éventuelles actions en justice.
Il y a des moments dans la vie de chaque Marocain où on ressent ce qu'on appelle bien chez nous "L7ougra" certains la vivent tous les jours à la gare quand les gens passent devant eux sans faire la queue, d'autres aux commissariats quand le policier les fout à la porte parce qu'ils ne connaissent pas "les bonnes personnes", d'autres au Hammam parce que la tyaba a pris leur place pour la donner à une grosse dame qui elle, paie mieux !
Au Maroc, certaines femmes ont plus de mal que d’autres à trouver du travail : elles sont voilées. Discriminées, elles sont parfois contraintes à des choix ou des compromis majeurs dans le cours de leur existence.