La ville est un corps vivant. Casablanca est parcourue de flux de toutes sortes de moyens de transport tels que les voitures, taxis, bus et piétons. Les piétons considérés comme des usagers vulnérables très présents dans l’espace public au Maroc notamment dans la capitale économique, Casablanca.
Au Maroc, trois faits divers, où des personnes ont trouvé la mort, font état d'un constat triste qui passe encore sous silence. L’impunité des personnalités connues ou de leurs proches envers lesquelles la justice se montrerait plus indulgente.
La Direction générale de la sûreté nationale a appelé récemment les services de la police de circulation à mettre en pratique les lois pénalisant les piétons en cas de non-usage des passages adéquats. Les contraventions sont passées au peigne fin, mais cette mise en application crée la polémique. Eclairages.
Décédé à la fleur de l'âge, Yahya El Fassi, marocain d'origine palestinienne, 26 ans, a été fauché le 18 avril dernier par une conductrice qui n'a pas marqué le stop. La jeune femme, en liberté, est toujours titulaire de son permis de conduire. La famille de la victime dénonce l'impunité dont bénéficient certains citoyens marocains qui ont le bras long.