Dans leur publication définitive, lundi 4 juillet, les recommandations du Comité CEDAW au Maroc ont insisté sur la continuité de réformes égalitaires «sans délais». Mais s’agissant de questions qui créent la polémique comme l’héritage, l’instance relevant du Haut-Commissariat aux droits de l’Hommes ne s’est saisie que des contours.
Lors du récent examen du rapport périodique du gouvernement du Maroc, le Comité CEDAW a salué les progrès égalitaires du Maroc, mais a soulevé la persistance des inégalités dans les pratiques et dans certaines lois, malgré la réforme de la Constitution. Depuis 2008, le royaume n’a pas présenté d’actions concrètes et abouties devant l’instance.
Une étude menée par l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) et l’Association des femmes marocaines pour la recherche et le développement (AFEMARD) a montré que sur un échantillon de 1 200 personnes, 44% sont contre une réforme du droit successoral au Maroc. 36% sont pour, dans l’esprit d’effacer les inégalités hommes-femmes. L’étude va plus loin, en ancrant ces résultats dans une
Le ministre de l’Intérieur a été appelé «en urgence» à mettre en œuvre le nouveau dispositif juridique relatif aux terres collectives Soulaliyates, tout en veillant à ce que les décrets d’application n’ouvrent pas la porte, une nouvelle fois, à des pratiques discriminatoires. L’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) fait d’ores et déjà le constat de ces
À l’approche de l’examen du rapport périodique du Maroc par le Comité CEDAW au sein du Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU, l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a présenté le rapport parallèle des ONG en la matière. Elle insiste pour que la récente adhésion du pays aux mécanismes onusiens contre les inégalités de genre soit suivie d’actions.
Le 22 avril, le gouvernement du Maroc a notifié à l’ONU son adhésion à deux protocoles facultatifs, l’un à la Convention de l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et l’autre au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. A l’approche de la présentation du rapport parallèle de la CEDEF, où les Etats sont
Au lendemain de l’appel des associations féministes marocaines pour adopter l’égalité de genre comme moyen pour consacrer le développement durable, le Haut-commissariat au plan (HCP) a inscrit ses travaux sur cette thématique dans la même dynamique, afin de répondre aux défis sociaux, économiques et climatiques à la fois.