Transparency International a publié, il y a quelques jours, son indice d’intégrité gouvernementale dans le secteur de la défense, qui place le Maroc dans la catégorie F, avec un «risque critique» de corruption dans les institutions de défense. Le rapport pointe les difficultés d'examen minutieux du secteur de la défense dans tous les domaines de risque.
Dans son rapport annuel publié ce jeudi sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) dans le monde, Transparency International classe le Maroc 80e sur 180 pays. Ainsi, le royaume perd 7 places par rapport à l’année dernière.
Le Maroc finit enfin par bouger dans le classement de l’ONG d’origine allemande Transparency International. Le royaume gagne neuf places alors que lors des éditions précédentes le pays peinait à gagner quelques points.
La stratégie de lutte contre la corruption peine à démarrer. En mai dernier, Saâdeddine El Othmani s’était engagé devant les députés à adopter les décrets exigés pour son opérationnalisation sous «deux semaines». Hier, les textes rédigés par le ministre de la Fonction publique ont été reportés à une date ultérieure.
La corruption gangrène la région nord-africaine et moyen-orientale, alerte Transparency International. Les résultats déjà médiocres du Maroc n’ont quasiment pas évolué entre 2012 et 2016.
Après une remontée de 11 places en 2014, le Maroc a dégringolé de 8 places dans l'Indice 2015 de perception de la corruption de Transparency International mesurant la perception de la corruption dans le secteur public dans 168 pays à travers le monde. Un mauvais classement qui place le Maroc dans la classe des pays où la corruption dans les institutions publiques est encore monnaie courante.
Au lendemain des élections locales, les finances des collectivités territoriales ne sont pas prêtes pour la régionalisation. Répartition de la TVA, loi sur la transparence, … on peut douter de la volonté réelle des autorités d’améliorer leur gouvernance.
En vue d’améliorer le classement du Maroc dans les prochains rapports de l’association Transparency international, le gouvernement Benkirane voit les choses en grand. Désormais, il ne se limite plus à combattre la corruption mais place la barre un peu plus haut, ciblant la prévarication. C’est le très controversé, Mohamed Moubdiî, le ministre de la Fonction publique qui est l’auteur d’une telle initiative.
La stratégie du royaume pour lutter contre la corruption est inadéquate. C’est ce qu’on pourrait conclure du rapport du Conseil de l’Europe dans le cadre du programme «Renforcer la réforme démocratique dans les pays du voisinage méridional». Selon ce dernier, la lutte contre ce fléau au Maroc bute sur plusieurs points. La note est encore salée pour le royaume et les rédacteurs du rapport ont émis