Février 2016 et suite à l’arrêt de la CJUE excluant les produits du Sahara de l’accord agricole, Aziz Akhannouch s’est lancé dans une mise en garde contre l’Union européenne. Aujourd’hui, il adopte une autre position vis-à-vis de la décision de la même Cour concernant l'accord de pêche.
Le 4 novembre 1999, l’accord de pêche de 1995 entre le Maroc et l'UE arrivait à échéance. Le Premier ministre, Abderrahman El Youssoufi, n’était guère pressé pour le renouvellement du traité. Une position qui a permis au Maroc de ne pas brader ses ressources naturelles, réduisant les licences de plus de 75% et assurer le développement de la filière.
Le même jour choisi par les armateurs espagnols pour plaider, depuis Dakhla, le renouvellement de l’accord de pêche, des agriculteurs européens lancent une campagne contre la tomate du Maroc. Hasard du calendrier ?
A douze jours de la proclamation de l’arrêt de la CJUE sur l’accord de pêche, la Suède annonce son opposition au renouvellement du traité de 2014 entre le Maroc et l'UE. En 2011, Stockholm avait adopté la même position.
La Commission européenne a initié une série de consultations avec les sahraouis, du Polisario mais aussi de Dakhla et Laâyoune, sur l’accord de pêche.