Trois diplomates de la délégation de l’UE à Rabat ont abordé aujourd’hui la question de l’accord de pêche, avec Mahjoub Salek, fondateur de Khat Achahid. Un sérieux revers pour le Polisario qui ne cesse de réclamer être «le seul et l’unique représentant des sahraouis».
Eli Hadzhieva, spécialiste des affaires européennes, veut prendre partie en faveur du Maroc au sein de l’Union européenne. Elle est revenue sur la décision de la Cour de justice de l’UE, concernant l’accord de pêche établi avec le royaume.
Linnéa Engström, vice-présidente de la Commission de pêche au Parlement européen souhaite que Bruxelles négocie directement avec le Polisario. Il y a une année, l’eurodéputée suédoise a adopté la même position, relancée une nouvelle fois pour l’arrêt de la CJUE du 27 février.
Commentant l’arrêt de la CJUE sur l’accord de pêche de 2014, Saâdeddine El Othmani a martelé que la souveraineté du Maroc sur le Sahara est une ligne rouge à ne pas franchir. Le Maroc n’accepte aucune atteinte à ce fondement, a-t-il souligné.
L'arrêt du 27 février de la CJUE aura un impact direct sur le secteur de pêche en Espagne. Si en Andalousie, les professionnels se veulent prudents, aux Iles Canaries et en Galicie le tableau est noire. Les deux flottes pêchent essentiellement dans les eaux du Sahara.
L’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne est tombé, donnant lieu à des interprétations diamétralement opposées. Le Polisario et ses alliés jubilent, tandis que le Maroc et l’Union européenne tempèrent.