Le rôle du Mossad dans la disparition de Mehdi Ben Barka ne fait plus de doute. Si les services israéliens surveillaient de près ses actions et ses déplacements, le leader marocain n’était pas en reste : il observait attentivement l’influence grandissante d’Israël sur le continent africain. Son discours prononcé au Caire en mars 1965, lors d’une conférence sur la Palestine, en est une illustration frappante. Loin des
Le 10 janvier 1966, L'Express publiait en Une le témoignage d'un Français ayant assisté à l'enlèvement, quelques semaines auparavant, de Mehdi Ben Barka. Sept jours plus tard, George Figon sera retrouvé mort dans son appartement. Le 20 janvier, un mandat d'arrêt international est lancé contre le général Oufkir et le général Dlimi. L’enquête du média français provoque un
A l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron, du 28 au 30 octobre au Maroc, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a adressé une lettre ouverte au président français, en exigeant des «excuses officielles» sur le passé colonial et ses conséquences au royaume. Rappelant par ailleurs que le 29 octobre marque la Journée nationale du disparu, l’ONG a appelé à lever le
Le 19 octobre 1966, Ahmed Dlimi, adjoint du général Oufkir, alors ministre de l’Intérieur, se rend en France pour se constituer prisonnier dans le cadre du procès suite à l’enlèvement de Mehdi Ben Barka. Il faisait l’objet, tout comme son supérieur, d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités françaises mais sera, par la suite, acquitté.
En octobre 1963, alors que les tambours de la guerre résonnaient aux frontières maroco-algériennes suite au déclenchement de la guerre des Sables, Mehdi Ben Barka, défenseur du rêve d’un grand Maghreb, avait qualifié ce conflit de «fratricide». Sa position lui vaudra une condamnation à la peine capitale par contumace et le titre d’ennemi numéro 1 de Hassan II.
Dans cette série, Yabiladi fait la lumière sur les organisations secrètes qui ont marqué l’histoire du Maroc contemporain. Dans cette huitième partie, l’histoire de «Tanzim», l’aile armée de l’Union nationale des forces populaires. Une organisation clandestine, aux dimensions internationales, fondée par Fqih Basri et liée aux «Evénements de Moulay Bouazza» dans la nuit du 2 au 3 mars
Sans aucun doute, la route Al Wahda est l'un des souvenirs encore existant au Maroc des actions de Mehdi Ben Barka. Un projet qui a réussi à réunir sur le même lieu les trois protagonistes de l’affaire Ben Barka. Seul Ahmed Dlimi avait manqué ce rendez-vous.
Rhita Bennani, veuve de Mehdi Ben Barka, s'est éteinte à Paris, le mercredi 26 juin. Toute sa vie, elle aura lutté pour la recherche de la vérité sur la disparition de son mari, leader tiers-mondiste, et opposant politique marocain. Nous publions un témoignage de l'avocat Omar Bendjelloun rendant hommage au courage et à la fidélité de Rhita Bennani à la mémoire de Mehdi Ben Barka.