Du petit village de Sisco en Corse au Qatar, d'une simple rixe au choc des civilisations, un sacré changement de dimensions. C'est en tout cas le tableau dressé d'un ancien cadre des services de renseignement français à l'occasion d'une intervient à la radio Tendance Ouest. Un décor digne des romans d'espionnage avec les avocats de la famille Benhaddou accusés d'être financés par le Qatar qui oeuvrerait pour l'hégémonie
La DGST et la DGED ont la cote. Ils multiplient avec succès les interventions contre les réseaux terroristes. Mais où se situe la force de frappe des renseignements marocains ?
Depuis deux années l’Algérie vit à l’heure d’une lutte au plus haut sommet de l’Etat entre deux factions. Une lutte qui inquiète le Maroc et la France. Détails.
La révélation est du Nouvel Obs. Sous Sarkozy, la France avait élaboré un vaste plan pour intercepter les communications internationales passant par les câbles sous-marins. Piloté par la DGSE, il a notamment permis d’espionner le Maroc sur une affaire de vente d’avions de chasse. L’objectif de l’Elysée était d’annihiler tout projet terroriste, nucléaire ou de profiter en coulisse de juteux contrats.
INTERVIEW. «Seule une volonté politique de blocage empêche la justice de mener à bien son action de recherche de la vérité», du côté français comme du côté marocain, explique Bachir Ben Barka, fils de l'opposant marocain enlevé en 1965 à Paris. Aujourd'hui, il attend la levée du secret-défense sur les documents saisis à la DGSE, mais il est encore trop tôt pour spéculer
L’affaire Mehdi Ben Barka refait surface. Le juge en charge de ce dossier, Patrick Ramaël, a perquisitionné à deux reprises, le 29 juillet et le 3 août derniers, le siège de la Direction générale des services extérieurs (DGSE). Le magistrat qui est reparti avec une bonne vingtaine de dossiers, chercherait à connaître ce que les services secrets français savent de l'enlèvement de Mehdi Ben Barka.