La presse marocaine est aux abois. Le covid-19 a infecté un secteur déjà immunodéprimé avec de nombreuses maladies chroniques. L’occasion de revoir tout l’archaïque système de subventions publiques qui entretient l’immobilisme.
L’association Radia se heurte aux obstacles administratifs pour pouvoir toucher une aide financière de l'Etat. Elle estime que l’administration lui met des bâtons dans les roues et juge peu pertinents les critères d'obtention de l'autorisation d'ouverture de son établissement.
Encore récemment, la ville de Ouarzazate a vécu aux rythmes de cinq à six tournages de films étrangers par mois. Mais cette situation a changé, laissant nombre de figurants dans une grande précarité, faute d’alternative économique.
Récemment publiée, deux ans après le versement des subventions, la liste des aides de l’Etat à la presse pour l’année 2016 ne montre pas de grands écarts. Mais si ces derniers sont rapportés aux subventions au numéro vendu, de grandes lignes se distinguent.