La mort de deux spéléologues espagnols tombés au fond d’un ravin dans l’Atlas marocain fait réagir Juan Antonio Rengel, qui faisait partie du groupe de neuf personnes en mission dans cette zone montagneuse. Selon Rengel, qui s’est confié sur Telecinco, «le Maroc n’avait pas d’hélicoptère adéquat pour l’opération de sauvetage». Plusieurs autres spéléologues
En décembre dernier, Madrid décidait d’accorder la nationalité espagnole aux juifs séfarades victimes de la Reconquista. Les descendants des musulmans expulsés d’Espagne n’étaient par contre pas concernés. Aujourd’hui, les Morisques réclament eux aussi réparation, dénonçant une mesure sélective, voire raciste de la part du gouvernement Rajoy.
Depuis l’Espagne, les Américains surveillent la scène politico-sociale au Maghreb. Désormais, ils comptent 750 militaires déployés sur une base à Séville, prêts à intervenir dans n’importe quel pays de la région en cas de troubles identiques aux récentes révoltes arabes dans la région.
L’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne qui sera voté en plénière ce 9 décembre par le parlement européen met l’Espagne en émoi. Le gouvernement de Mariano Rajoy qui en fait une «question d’Etat» emploie toutes ses forces pour que le protocole soit validé à Strasbourg.
Face au silence intrigant du Maroc au sujet du dossier de Ceuta et Melilla pour le porter devant l'ONU, une eurodéputée britannique vient de réagir aux demandes de souveraineté espagnoles en demandant à Madrid de quitter les deux villes occupées.
Une fois n’est pas coutume, c’est le gouvernement Rajoy qui est le principal lobby pour le Maroc au parlement européen. L’exécutif espagnol tient à ce que les eurodéputés valident "rapidement" le protocole de pêche. C’est une «affaire d’Etat» indique le ministre de l’Agriculture, Miguel Arias Cañete.
Comme nous le rappelions en début de semaine, 6 000 Marocains croupissent dans les geôles espagnoles. Aucun parmi eux n’a fait l’objet d’une demande de libération officielle de la part du Maroc. Aujourd’hui, c’est une association musulmane établie en Espagne qui incite le Premier ministre, Mariano Rajoy, à gracier 600 de ces détenus.
La crise diplomatique qui oppose depuis peu l’Espagne et le Royaume-Uni au sujet de Gibraltar remet au goût du jour la vieille question de la marocanité de Sebta et Melilla. Nombreux sont ceux qui, sur les réseaux sociaux, jugent les deux situations identiques. Madrid défend, avec un argument en particulier qui confirme les analyses de certains politogues marocains. Explications.