Considéré comme l’un des chefs militaires les plus célèbres du monde arabo-musulman, Tariq ibn Ziyad fut incontestablement celui qui permit aux califats d’asseoir leur pouvoir à Al Andalus au début du VIIIe siècle. Cependant, les récits historiques ne s’accordèrent pas sur une version uniformisée de sa biographie. Portrait.
L’histoire est jalonnée de périodes charnières où une figure charismatique prétend à la prophétie. Elle s’érige en apôtre et en fédère d’autres, qui lui doivent obéissance et soumission. Le Maroc a été marqué par nombre de ces personnages, autour desquels se sont construits des mythes. Ha-mîm, prophète de Ghomâra, en fait partie.
A la fin du VIIe siècle de notre ère, une cheffe amazighe appelée Dihya réussit à fédérer autour d’elle les tribus d’Afrique du Nord, chassant en majeure partie les armées arabo-musulmanes. Elle constitua un véritable bastion infranchissable, jusqu’à l’envoi d’une armée puissante par le calife omeyyade Abd Al-Malik (685 – 705).
Abbas Ibn Firnas est connu pour avoir été le premier homme à avoir tenter de voler. Malgré son échec, il a ouvert la porte à d’autres personnes qui tenteront l'exploit. Mais ses nombreuses inventions l’ont mené à un procès à Cordoue pour infidélité et hérésie.
Après le règne des Omeyyades en Andalousie pendant près de trois siècles, le pays se divise en Etats opposés et les chrétiens en profitent pour expulser les musulmans. Mais l’intervention des Almoravides dirigée par Youssef ben Tachfine permet une réunification du territoire sous une seule bannière.
La période musulmane de la péninsule ibérique n’a pas encore dévoilé tous ses mystères. A Murcie, un groupe d’archéologues ont récemment découvert les vestiges d’un ancien palais califal et cette trouvaille permettrait de retracer des pans encore méconnus de l’histoire d’Al-Andalus.
Si certaines figures de l’Eglise catholique tentent de minimiser l’apport des musulmans dans l’édification de ce lieu, des chercheurs marchent à rebours et s’accordent sur ses origines islamiques.
Dans un long article, le quotidien espagnol El País spécule sur l’endroit où aurait pu être installée la résidence du dirigeant arabe al-Mansûr au Xe siècle.