Depuis 2011, le Metropolitan Museum of Art accueille une Cour marocaine ayant nécessité un voyage à Fès et le travail de plusieurs mois d’artisants marocains. La conception de cette cour est inspirée par Al Attarin et Al Bu-'Inaniyya, deux Madrasas de Fès du XIVe siècle construites sous le règne des sultans merinides.
L’architecture aura été le choix du compromis, entre sa vocation artistique et la volonté de ses parents de la voir évoluer dans un domaine prometteur. Ichraq Bouzidi finira par être rattrapée par son premier amour pour le dessin, qui lui permet aujourd’hui de tracer son chemin à Dubaï.
Dans l’église Santa María la Blanca (Madrid), la découverte d’un plafond en bois a donné lieu à un long travail de restauration. Avec lui ont été exhumés des motifs saisissants de style mudéjar, qui a distingué les constructions à Al-Andalus. Constituant un prolongement de l’art des mozarabes, cette structure boisée fait partie d’œuvres méconnues, qui ont récemment eu
Rabat et Agadir ont été les villes pionnières du brutalisme au Maroc. Un style architectural épuré et tout en béton, qui met en avant la structure et les parties techniques des édifices.
L’architecture développée pendant le protectorat a balayé les atouts de la médina au profit de constructions occidentales, alors que les besoins des habitants marocains n’étaient pas les mêmes que ceux des Occidentaux.
Si elle visait officiellement à préserver l’héritage culturel de la médina de Fès, la politique patrimoniale des autorités coloniales en a aussi défiguré des pans entiers. Des remparts furent détruits pour construire des logements pour les Européens, et l’artisanat, sous l’impulsion de mutations économiques, s’est peu à peu mécanisé.
L’histoire de l’urbanisme et de l’architecture à Casablanca a été marquée par les savoir-faire de nombreux architectes européens, qui firent de la capitale économique le vivier d’expériences qui, un siècle plus tard, font encore le charme de la ville blanche.
Quel point commun entre les 10 plaies d'Egypte et les 10 plaies de Casablanca ? Si on écoute de nombreux Casablancais, la réponse est évidente : l'apocalypse. La ville ogresse n'a jamais laissé indifférente ses habitants, mais ces dernières années, beaucoup de voix appellent à un peu plus de douceur pour que Casa redevienne la Blanche. Cette série d'articles propose une plongée dans les méandres d’une